La direction des mobilités routières (DGITM / DMR) porte une politique volontariste en faveur de la transition écologique du mode routier, complémentaire de la politique de report modal vers les modes moins polluants, portée par le Département DMR/TEDET (Transition Écologique Doctrine et Expertise Technique). Le réseau routier national (RRN), dont l’Etat est opérateur, constitue à ce titre un laboratoire d’innovations utiles aux autres réseaux routiers. Un des axes de cette politique concerne l’amélioration de la résilience des infrastructures routières au changement climatique.
Pour l’accompagner dans ces démarches requérant des compétences et savoir-faire particuliers, la DMR a fait appel également à l’assistance au Cerema, qui a développé une expertise reconnue à l’international en matière de résilience des réseaux de transport au changement climatique. La DMR souhaite ainsi mettre en œuvre la méthodologie dite développée par le Cerema et explicitée dans la publication technique : « Vulnérabilités et risques : les infrastructures de transport face au climat ».
Nos missions
La mission porte sur la détermination et la quantification de la vulnérabilité physique ainsi que sur une approche simplifiée de la vulnérabilité fonctionnelle du réseau routier national au changement climatique. Nous travaillons également sur la recherche de solutions d’adaptation, avec une première estimation de leur faisabilité technique et financière. Notre mission abordera enfin l’évaluation du coût des impacts du changement climatique sur le RRN en l’absence de mesures d’adaptation.
Contenu de la mission :
- Étude de vulnérabilité physique et fonctionnelle du réseau routier national en fonction de la trajectoire climatique (+2°/+3°C), discriminée par nature d’aléas, d’ouvrages, et d’enjeux, et par localisation géographique ;
- Identification des mesures d’adaptation permettant de réduire les vulnérabilités identifiées avec une estimation de leur faisabilité technique et financière ;
- Détermination d’éléments simplifiés d’impacts socio-économiques du changement climatique sur le patrimoine routier de l’État et sur sa fonctionnalité, et chiffrage des dégradations et des pertes de fonctionnalité en l’absence de politique d’adaptation.